Écrire à Mesquer…

Descendre au jardin pour y cueillir…

Une petite grenouille verte confortablement installée sur une tomate rouge…

Puis écrire pour partager ce moment passé au tout début du printemps dernier …

Après avoir arraché des mauvaises herbes pendant plus d’une heure sans presque m’arrêter, ni regarder autour de moi, je me suis assise sur un banc au soleil près de la maison pour me reposer.
Au début, j’avais le sentiment d’être écroulée sur ce banc, je me sentais comme un petit «tas», un pied touchant terre, l’autre pas…
Combien suis-je restée comme cela à attendre, à attendre quoi d’ailleurs ?
Je ne pensais à rien…
Puis tout doucement, j’ai senti que mes mains, un peu douloureuses d’avoir tiré si fort sur tant de mauvaises herbes, se détendaient…
J’ai regardé ce jardin (mon jardin) qui commençait à renaître après les froideurs de l’hiver. J’apercevais ça et là, une feuille pointue d’iris, une lame vert tendre de jonquilles plantées trop tardivement, et puis réchauffant tout cela, il y avait la caresse tiède du soleil sur ma joue…
Je prenais conscience du paysage, de la douceur du souffle léger du vent…
Puis tout à coup, le vent s’est levé, il arrivait de la mer…
Le bruissement dans les arbres est devenu plus fort, il était pour moi l’heure de rentrer allumer le feu dans la cheminée….

Cet article a été publié dans Souvenirs. Ajoutez ce permalien à vos favoris.

Laisser un commentaire